Pendant une semaine, les élèves de l’ISCOM ont réfléchi à une stratégie de communication 360 degrés afin d’amplifier les messages et la portée de la dynamique Grhandir. Cette initiative fait suite au projet du plaidoyer issu des ateliers menés entre novembre 2022 et avril 2023.
Comment donner envie aux entreprises et acteurs du territoire de s’engager dans la dynamique Grhandir ? Les élèves de master 2 de l’ISCOM ont eu une semaine pour réfléchir à une stratégie de communication 360 degrés pour répondre à cet enjeu. Rédaction d’un plaidoyer, recommandations sur les réseaux sociaux, proposition d’un évènement, création d’outils vidéo, (certains prenant la forme de mini-série, d’autres proposant des interviews d’acteurs du collectif), communiqués de presse, newsletter, podcasts : les élèves ont proposé une programmation ambitieuse et riche pour faire vivre le sujet du handicap, à travers la dynamique Grhandir, tout au long de l’année. « C’était très enrichissant, car nous avons parlé d’un sujet que, personnellement, je ne maîtrisais pas particulièrement. Cela m’a permis de me renseigner et d’apprendre plein de choses sur le sujet du handicap » explique Zélie, étudiante. Un constat partagé par Cécile Teurlay, directrice de la communication du Gapas, impliquée dans la dynamique : « Cela me donne beaucoup d’espoir de voir que la jeune génération s’empare de ce sujet en un temps record. Ils ont été transparents sur le fait que ce n’était pas un sujet sur lequel ils étaient proches en début de semaine. À la fin, ils nous font une restitution qui va au-delà d’un brief créatif. Nous sentons leur implication humaine, et le degré d’intérêt qu’ils ont pour ce sujet. Au-delà de la communication, c’est la dimension humaine de la restitution qui me frappe et me donne espoir sur la grande cause que l’on défend ».
Un sujet de société
Pendant une semaine, les jeunes ont été encadrés par deux animateurs, Quentin Tavernier et Jérôme Alizard, ainsi que Gérard Labbe, fondateur de l'association Le Mouton à 5 Pattes. « C’est une fierté d’emmener 40 jeunes dans le projet du collectif Grhandir. Je n’avais pas de doute sur leur capacité à faire. L’ISCOM a accepté de mettre les compétences de ses étudiants pendant une semaine au bénéfice de ce collectif très émergent. C’était beaucoup d’énergie, avec des équipes en distanciel et en présentiel, et très formateur. Nous leur avons demandé de se mettre d’accord autour d’une idée générale, qu’ils ont ensuite déclinée. Nous avons des livrables, et je suis ravi qu’ils aient relevé ce défi » explique Gerard Labé. Le collectif va prochainement prendre le temps de travailler sur l’ensemble des idées produites par les étudiants. « À travers ce qu’ils nous ont présenté, j’ai bien retrouvé Grhandir, et le pourquoi Grhandir existe. Le travail, ce n’est pas juste un objectif pour les personnes en situation de handicap, c’est un projet de vie pour être au cœur de la société » ajoute Fatima Berrani, assistante aux parcours et projet de vie au Gapas. Une ambition qui a su convaincre les étudiants de l’ISCOM : « Cela m’a vraiment ouvert l’esprit, et j’ai appris plein de choses. C’était très intéressant de travailler sur le côté fun et optimiste d’un sujet tourné vers l’avenir » conclut Rosalie.
Merci aux contributeurs de cet évènement :
- Les encadrants : Gérard Labbe, Quentin Tavernier, Jérôme Alizard.
- L’ISCOM : Elise Millois, Émilie Gonthier, Joseph Pietton, Marie David.
- Le GAPAS : Fatima Berrani, Cécile Teurlay.
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