Marque employeur, QVCT, bien-être au travail : quelles sont les bonnes pratiques des entreprises ?

Comment travailler le sujet de la QVCT, du bien-être au travail ou encore de sa marque employeur ? Le 26 juin, Réseau Alliances proposait un atelier participatif sur ce sujet. Après le témoignage de Léa Binet-Ferté, directrice générale adjointe France de Great Place To Work et de Jérôme Marlot, Responsable Développement RH et QVT du Groupe ISAGRI, les participants ont pu échanger sur leurs propres expériences et besoins sur le sujet.

Mercredi 26 juin, Réseau Alliances proposait un atelier sur le thème du bien être au travail, de la QVCT et de la marque employeur. Celui-ci était organisé en partenariat avec Great Place To Work France, La Station, la CAPSO, l'agence d'attractivité économique SOFIE et la Communauté de Communes du Pays de Lumbres. Un premier temps était dédié à la présentation des résultats de l’enquête Great Insight 2024 et du dernier palmarès Best Workplaces. « Dans les Hauts-de-France, 58 % des salariés interrogés considèrent avoir une bonne santé mentale, contre 56 % au niveau national. Pour eux, le risque premier est le burn out. C’est un gros enjeu pour les entreprises » explique la Léa Binet-Ferté, directrice générale adjointe France de Great Place To Work. Intelligence artificielle, RSE, rémunération : les participants ont pu découvrir les principaux enseignements de l’étude. 

Pour compléter les propos et ouvrir les échanges, Jérôme Marlot, Responsable Développement RH et QVT du Groupe ISAGRI, 10e du classement Best Workplaces France 2024 dans la catégorie 1 000 à 2 500 salariés, partageait les différentes actions mises en œuvre pour développer sa marque employeur. L’entreprise familiale, créée il y a 40 ans et spécialisée dans l’édition de logiciel a mis en place de nombreuses actions qui démarrent dès qu’un candidat postule sur leur site. « Nous faisons un retour en visio systématique avec chaque candidat, y compris quand la réponse est négative. Une fois arrivé chez nous, un parcours d’intégration est proposé sur plusieurs mois, avec des sessions de formation et du tutorat ». Une Mission Handicap a également été créée au sein de l’entreprise. Trois chiots en formation guides d’aveugle ont également été accueillis dans les locaux, pris en charge par trois familles d’accueil du personnel. ISAGRI a également développé de nombreux services à destination de ses collaborateurs : crèche, conciergerie, salle de sport et fitness, boulangerie…

« Depuis 5 ans, notre turn-over est en baisse, passant de 13 % à 9 % dans un secteur où la moyenne est à 18 %. Lorsque nous recrutons, l’un des premiers arguments que nous avons, c’est le fait d’être certifié ». La certification Great Place To Work est accordée pour une durée d’un an, sous réserve d’obtenir 65 % de réponses positives au questionnaire. « Ce sont les collaborateurs qui répondent et qui recommandent leur organisation à l’extérieur. Toutes les organisations ne sont pas certifiées : la démarche peut prendre plusieurs années. C’est une démarche courageuse de faire un baromètre social dans son entreprise, car il y a parfois un décalage entre la perception de la direction et celle des collaborateurs. L’idée est de rentrer dans une démarche d’amélioration continue » ajoute Léa Binet-Ferté. Les participants ont ensuite pu réfléchir collectivement, en petits groupes, lors d’un atelier participatif consacré au recrutement, notamment sur la manière d’attirer et de fidéliser, mais également sur les enjeux QVCT, à travers un état des lieux et l’identification d’actions à mener.