La RSE a le vent en poupe ! Fin septembre, un consortium regroupant plusieurs organisations a publié un baromètre sur la prise en compte de la RSE en entreprise. 65 % d’entre elles ont d’ores et déjà structuré ou valorisé leur démarche, via des labels ou autres distinctions.
Raison d’être (33 %), sociétés à mission (11 %), B Corp (7 %) : les entreprises sont de plus en plus nombreuses à structurer et à valoriser leur démarche RSE. C’est ce que révèle une enquête menée par un consortium d’acteurs (B-Lab, France Digitale, Make.org, Vendredi, 1% for the Planet…) et publiée fin septembre. Le sujet devient de plus en plus prépondérant, voir central : 65 % des entreprises interrogées ont associé la RSE au sein de leurs instances de décision, et cela, quelle que soit la taille de l’entreprise. Dans 1/3 des cas, celle-ci est même intégrée à la direction générale. Du côté des parties prenantes externes, celles-ci sont globalement informées des actions RSE qui sont portées, mais elles y participent encore peu. Les actionnaires le sont davantage : 1/3 des entreprises interrogées les font participer activement à leur démarche. Sur les thématiques RSE traitées, la préoccupation première des entreprises reste l’environnement. 41 % d’entre elles en font un axe clé, juste derrière l'emploi et l'insertion professionnelle. Pour preuve, 47 % des sondés ont déjà calculé leur empreinte carbone, et 33 % ont prévu de le faire. Sur le volet social, 84 % des entreprises ont mis en place des actions autour de l’égalité femmes-hommes, encouragées par un cadre légal. La législation peut également expliquer le grand nombre d'entreprises agissant autour des risques psycho-sociaux et du handicap. À l'inverse, les entreprises sont beaucoup moins actives sur les questions du lien intergénérationnel et les causes LGBTI+, qui ne font pas l’objet d’un cadre légal formel.
La RSE toujours confrontée à des freins
Les entreprises sont cependant confrontées à des problématiques similaires, à commencer par les budgets, qui restent faibles dans la majorité des entreprises françaises : 1/3 n'ont aucun budget alloué, et 21 % d’entre elles ont un budget de moins de 5 000 €. Néanmoins, les écarts sont importants : 1/3 des entreprises interrogées ont un budget supérieur à 20 000 €, dont 12 % de plus de 100 000 €. Les directions RSE sont également confrontées à un manque de ressources humaines, freinant leurs actions. Autre problématique : le besoin de méthodes ou d'outils pour évaluer l'impact ou le ROI des actions RSE. L'engagement des salariés est quant à lui un élément qui divise. Si le sujet semble plus facile à aborder pour les petites entreprises, (72 % des TPE sensibilisent facilement leurs équipes), près de la moitié des entreprises interrogées ont des difficultés à embarquer leurs collaborateurs, soulignant l'importance de développer des outils qui facilitent cet enjeu. Les grands groupes s’accordent quant à eux sur la difficulté d’impliquer le middle management dans leurs actions. Au-delà de la constitution d’une équipe dédiée, la RSE est l’affaire de tous. Chaque métier doit intégrer la RSE au cœur de ses pratiques.
Informations complémentaires
 
  Les sites de l'ecosystème Réseau Alliances
 Les sites de l'ecosystème Réseau Alliances









