Afin d’accompagner les entreprises dans leur démarche RSE, Positive Workplace met à disposition ses référentiels gratuitement via une nouvelle plateforme digitale, sans que l’évaluation ou le processus de labellisation ne soit envisagé. Une manière d’engager l’ensemble d’un écosystème, en lien avec la mission que s’est fixée Positive Workplace. Rencontre avec Charles-Henri Margnat son fondateur.
Dans la continuité de sa raison d’être, et pour que la RSE soit accessible au plus nombre, Positive Workplace vient de rendre accessible gratuitement son référentiel. Son programme de labellisation se fonde aujourd’hui sur deux grandes étapes : l’évaluation par un référent de l’entreprise, couvrant 120 à 200 questions et s ‘adaptant à la taille de la structure, et des enquêtes anonymes, envoyées aux principales parties prenantes. « Le référentiel est basé sur les réglementations françaises et européennes, comme la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, la taxonomie etc. Il couvre les principaux champs de la RSE : la gouvernance, l’activité, l’empreinte environnementale, le social, l’impact local. L’objectif est que ce référentiel soit un bien commun. Nous travaillons depuis trois ans sur leur évolution, et nous avions envie de le confronter au grand public et de leur permettre d’y contribuer. Sur chaque question, l’entreprise peut suggérer une évolution. Chaque utilisateur peut proposer des améliorations qui seront prises en compte lors des prochaines mises à jour » ajoute Charles-Henri Margnat.
S’affranchir du greenwashing
En parallèle de son référentiel, la deuxième étape du programme de labellisation consiste à envoyer des enquêtes aux principales parties prenantes de l’entreprise : salariés, clients, fournisseurs. Trente à quarante questions sont proposées, reprenant les mêmes catégories que l’évaluation. « En proposant ces remontées terrain, notre idée était de s’affranchir du greenwashing, et de disposer d’un label authentique et participatif ». La labellisation proposée par Positive Workplace est valable 3 ans, avec un audit de progrès à mi-parcours. L’entreprise développe également une plateforme similaire pour les marketplaces, afin d’évaluer l’ensemble des partenaires et vendeurs. Et si Positive Workplace outille ses clients, l’entreprise cherche également à être exemplaire : 100 % des salariés sont actionnaires de l’entreprise et ses fournisseurs récurrents se sont engagés annuellement sur 3 points de progression RSE. L’entreprise teste également la semaine de 4 jours et offre déjà la possibilité de travailler en horaires décalés. Positive Workplace a également souhaité se rapprocher de mouvements locaux, à l’image de Réseau Alliances dont il est adhérent. L’ensemble de ces actions s'inscrit dans leur démarche de Société à Mission : « faciliter le dialogue parties prenantes pour construire des modèles économiques soutenables ». Depuis sa mise en ligne en septembre, plus de 300 entreprises comme B Smart, Beaba, Chateauform’, eBay France, Enedis, Engie, Greenflex, Groupe Le Monde, Nature & Découvertes l'utilisent quotidiennement pour améliorer leur impact.