L’impact sociétal : un critère déterminant pour 78 % des étudiants pour leur 1er emploi

Se sentant de plus en plus concernés par les défis sociétaux et environnementaux propres à leur époque, les étudiants souhaitent donner davantage de sens à leur choix d’employeur et de poste. C’est ce que révèle la deuxième édition du baromètre des enjeux du premier emploi porté par l’EDHEC NewGen Talent Centre. 

 

Depuis 2013, l’EDHEC NewGen Talent Centre décrypte les aspirations professionnelles, les comportements et les compétences des nouvelles générations. Son dernier baromètre révèle un changement de paradigme et de posture de la part des jeunes diplômés : si le sujet relevait de la simple préoccupation il y a 5 ans, le besoin d’utilité sociétale devient aujourd’hui un sujet essentiel pour une majorité d’étudiants. 78 % des jeunes en écoles de management considèrent ainsi que l’impact sociétal sera un critère déterminant dans le choix de leur l’emploi. Environnement (69 %), éthique (43 %) ou encore égalité femmes-hommes (42 %) sont d’ailleurs les principaux enjeux sur lesquels les futurs professionnels souhaiteraient travailler. Et ces aspirations se concrétisent : 33 % des jeunes professionnels déclarent avoir une dimension RSE dans leur mission actuelle, contre 28 % en 2021, travaillant principalement sur les aspects environnementaux (82 %).

 

Le baromètre révèle également que 90 % des jeunes jugent important et urgent le fait que les entreprises s’engagent sur la mesure et le contrôle de leur impact environnemental. Les répondants souhaitent également que les entreprises s’engagent dans la lutte contre la corruption et le respect des droits humains (79 %), l’écoconception (74 %) ou encore sur la garantie de bonnes conditions de travail (72 %). Si les secteurs d’activités les plus traditionnels restent privilégiés (la banque pour 31 % des répondants, le conseil (26 %) ou encore le luxe pour 21 % d’entre eux), le baromètre révèle que d’autres secteurs, moteurs dans la transition environnementale et sociétale, gagnent en attractivité. C’est le cas de l’éco-industrie et de l’environnement (17 %) ou encore de l’économie sociale et solidaire (14 %.).

 

Autre enseignement du baromètre : la volonté d’engagement. Les jeunes évaluent à 8,2/10 leur aptitude à apporter une contribution socialement responsable en entreprise. L’enquête illustre cet engagement en rapportant des contributions réalisées par les étudiants sondés, comme le fait d’effectuer des mesures ESG au niveau des ventes de leur entreprise ou encore l’organisation d’ateliers sur des questions de société. 50 % des répondants se disent d‘ailleurs très fortement incités à rejoindre une entreprise pour sa raison d’être et 39 % trouvent totalement engageant d’avoir une rémunération liée à la raison d’être de l’entreprise.