Quelles sont les attentes des salariés en 2024 ?

Great Place to Work vient de publier les résultats de son enquête Great Insights 2024 pour laquelle 4 000 actifs ont été interrogés. L’agence a identifié six grandes tendances impactant les organisations comme la santé mentale, la RSE ou la relation entre l’employeur et les collaborateurs. Focus sur quelques résultats.

Quelles sont les attentes des salariés en 2024 ? Partant du constat que l’entreprise vit des transformations importantes, en interne comme en externe, Great Place to Work a interrogé des salariés français issus de secteurs d’activité différents, afin de comprendre leurs attentes et leurs aspirations. L’agence a identifié trois grandes tendances RH : la relation entre l’employeur et les collaborateurs, le besoin de remettre la priorité sur le développement des talents, et la RSE. L’étude révèle un début de prise de conscience sur le sujet de la santé mentale. Les risques les plus importants relatifs au travail y sont d’ailleurs liés : burn-out, ennui, perte de sens, gestion de la pression et de l’urgence. Si le sujet est difficile à identifier, l’absentéisme est l’un des premiers indicateurs à prendre en compte.

Sur les relations entre managers et collaborateurs, et plus largement sur la vie au travail, la semaine de 4 jours est vue comme une opportunité pour le futur. Sur la question du télétravail, un salarié sur deux ne peut pas télétravailler, quand d’autres peuvent décider de quand ils peuvent le faire. L’agence alerte sur le fait de garder de la cohérence entre ces deux populations, afin de maintenir un collectif. L’étude révèle également que le respect de l’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle est le 3e facteur (ex aequo avec l’intérêt des missions) qui amènerait les salariés français à quitter leur entreprise, après la rémunération et le sens du travail.

Sur le volet de la RSE, 49 % des salariés français considèrent que l’engagement de leur entreprise est suffisant. L’agence insiste donc sur les enjeux liés à la communication, au fait de veiller à la réalité de ce qui est fait, et à la nécessité d’associer les collaborateurs à la démarche. 41 % des sondés déclarent que leur équipe agit en cohérence avec les enjeux RSE et 40 % que leur organisation est engagée dans une politique de lutte contre le changement climatique. La RSE peut également être un facteur de motivation : 40 % des sondés déclarent que la démarche RSE de l’organisation est, pour eux, une source de fierté, et 37 % que les actions RSE de l’organisation les motivent dans leur travail. L’ensemble des résultats est à retrouver gratuitement sur le site de l’agence.