Rencontre avec Audrey Miclard, Responsable RSE-Qualité Kiloutou

Pour les collaborateurs, la RSE est perçue comme une démarche d’amélioration des conditions de travail et de sécurité.

 

 

Audrey Miclard

Pouvez-vous nous présenter Kiloutou ?

Kiloutou loue depuis 35 ans du matériel principalement aux professionnels (à 94 %) et aux particuliers. Nous comptons 416 agences en France et aussi 20 en Pologne, 8 en Espagne et 2 Allemagne. Au total, c’est environ 3 500 salariés. Malgré notre dimension, Kiloutou reste une entreprise avec de fortes valeurs humaines et un vrai ancrage régional.

 

Concrètement comment se traduit la RSE dans votre entreprise ?

Nous avons abordé la RSE à partir de 2011 lorsque les collaborateurs ont été sollicités pour définir le projet de vision de l’entreprise. Le Développement Durable a été une des pistes retenues à travers trois approches : la Sécurité, l’Environnement et le Social.

Le poste de Responsable RSE-Qualité, que j’occupe, a été créé afin de structurer notre démarche. En complément de la certification ISO 9001 et de la signature du Global Compact et pour s’orienter vers  ISO 26000, nous avons choisi de créer un référentiel propre à nos métiers et nos enjeux. Nous l’avons baptisé « IMPACT ». C’est un outil adapté et applicable à nos 400 sites, qui aborde les 3 piliers de la RSE :

  • Environnement : réduction de nos consommations d’eau et d’électricité, optimisation de nos livraisons, tri des déchets et mise en place de formation éco-conduite pour nos livraisons chez le client (projet en cours)
  • Economie : satisfaction client, formation aux engins pour les clients, respect des normes de qualité via l’ISO 9001
  • Social et Sociétal : respect des normes de sécurité par les collaborateurs, formation des équipiers, fidélisation des collaborateurs et actions en faveur de la Diversité.

Notre démarche RSE compte de nombreuses actions, de la plus simple : ranger les agences et ateliers  pour plus de sécurité, à des actions plus complexes telles que la réduction des émissions carbone dues aux livraisons de matériel par une rationalisation de nos déplacements. Elle touche différents publics : la formation des clients aux engins en location, l’accueil et l’intégration des nouveaux collaborateurs et leur parcours de formation ou encore l’embauche de jeunes en insertion grâce à notre Ecole Qualifiante qui forme spécifiquement à nos métiers.

Dès 2014, trois groupes d’agences ont expérimenté le référentiel. Et depuis, vingt groupes d’agences se lancent chaque année, pour terminer la démarche fin 2017. Un accompagnateur fait un état des lieux sur place des pratiques, établit un rapport, réalise un audit « à blanc » et intervient au cas par cas avant l’audit final de labellisation. C’est le comité de validation, composé des parties-prenantes : Réseau Alliances, Ademe, Carsat, clients et fournisseurs, qui valide ou pas la labellisation des groupes. Enfin, tous les mois, les agences reçoivent le tableau de bord IMPACT avec les indicateurs RSE. Ils sont publiés à l’ensemble des collaborateurs, ce qui a un effet stimulant pour les équipes.

Cette démarche RSE répond à la fois à une attente de notre actionnaire principal, aux demandes croissantes de nos clients, à la réglementation et aussi à une démarche interne qui avait déjà été enclenchée mais pas encore formalisée. Pour les collaborateurs, la RSE est perçue comme une démarche d’amélioration des conditions de travail et de sécurité.

 

Comment avez-vous connu Réseau Alliances ?

Quand j’ai pris mon poste de Responsable RSE-Qualité, j’ai cherché des ressources sur internet et j’ai rapidement trouvé Réseau Alliances. J’ai d’abord participé à une rencontre appelée « Midi Découverte ». L’approche de l’équipe m’a séduite : beaucoup de simplicité, aucun jugement et une envie d’apporter des solutions concrètes.

La première année, j’ai participé à de nombreuses rencontres pour m’enrichir et aborder divers thématiques, d’autant plus que ces rencontres sont gratuites pour les membres, ce qui est un vrai plus. J’ai aussi suivi deux formations « Communiquer autour de la RSE » et « Faire son premier rapport RSE ». Chaque formation est très pragmatique et opérationnelle. On retourne dans son entreprise avec des outils personnalisés.

Aujourd’hui, je continue à participer aux rencontres, notamment la journée de la Diversité, la  Matinale de Septembre et la soirée des Trophées de l’Economie Responsable.  Sans oublier, le World Forum,  une belle occasion pour nous d’inviter nos parties-prenantes et de crédibiliser le sujet et prouver que la RSE n’est pas un effet de mode mais bel et bien un sujet de fond que nous avons raison de traiter.

 

Qu’est ce que les Trophées de l’Economie Responsable en 2014 vous ont apporté ?

Les Trophées valorisent notre démarche IMPACT et notre référentiel privé à l’externe mais aussi en interne. Cela permet de crédibiliser notre action et de renforcer la mobilisation des équipes.

 

Quelle est la plus-value de Réseau Alliances selon vous ?

Les membres de l’équipe sont très accessibles et ont une approche très opérationnelle. Les rencontres sont toujours des moments sympathiques.

Réseau Alliances permet de découvrir des bonnes pratiques et de prendre contact avec des entreprises appartenant à d’autres champs d’activité mais partageant des préoccupations communes. Par exemple, j’ai pu aborder la problématique de la féminisation de nos métiers avec des homologues. C’est grâce à un réseau comme Réseau Alliances que ces échanges sont possibles.

Enfin, si je n’avais pas eu le soutien de Réseau Alliances, nous aurions avancé mais certainement beaucoup moins vite. Réseau Alliances est un accélérateur de bonnes pratiques.