Au service de l’enfant qui grandit, ÏDKIDS défend le progrès social et environnemental

Depuis 25 ans, le groupe ÏDKIDS s’engage au service de l’enfant qui grandit. La mission de l’entreprise irrigue l’ensemble de ses projets, qu’ils soient sociaux ou environnementaux, à l’image de son fonds de dotation ou de son implication dans l’expérimentation autour de l’affichage environnemental. Rencontre avec Audrey Prat, Directrice RSE Développement durable et Pierre Arlaud, Directeur Impact & Innovation Sociale.

 

Aller toujours plus loin, impliquer l’ensemble des métiers de l’entreprise, continuer à améliorer l’impact de ses marques sur le territoire : depuis 25 ans, le groupe ÏDKIDS défend « le progrès social ». L’entreprise s’est donnée comme mission d’agir pour que le monde progresse au service de l’enfant qui grandit. « Tout est décliné autour de cette mission. L’idée est de rendre ce que l’on a toujours fait concret et visible » explique Pierre Arlaud. Et les déclinaisons sont multiples, à commencer par la « RHESSEME », qui résume sous la forme d’un acronyme l’engagement des seize marques du groupe : Responsabilité Humaine, Entrepreneuriale, Sociale, Sociétale, environnementale de Marques au service de l’Enfant. « Chaque année, chaque pôle de l’entreprise prend le temps de réfléchir à la manière dont il peut agir de manière opérationnelle autour de cette mission : la charte est donc remise à jour annuellement ». Une manière pour l’entreprise de rester à l’écoute des évolutions en cours et de mobiliser ses 6 000 collaborateurs autour d’un projet unique.

Car le groupe s’est toujours attaché à répondre aux enjeux sociaux et environnementaux de manière très concrète. En 2018, la fondation ÏDKIDS devient un fonds de dotation, baptisé en 2020 We Act For Kids. En changeant de statut, le fonds devient plus autonome, illustrant la volonté « entrepreneuriale » du groupe. « Une des missions du fonds de dotation est de pousser l’innovation sur le business social. L’idée est de répondre à des besoins sociaux directement par des produits et des services durables. Le fonds de dotation est un acteur reconnu dans ce domaine et il aiguillonne la démarche RSE du groupe, qui pour autant ne s’y résume pas ». Profondément connecté à la mission du groupe (d’agir pour que le monde progresse au service de l’enfant qui grandit), le fonds de dotation soutient les enfants les plus fragiles. 

« Du point de vue du groupe, il y a beaucoup de sujets que nous couvrons par l’exigence, le prisme de l’impact social. Nous avons une vision assez maximaliste : engager un maximum de marques pour répondre à ces enjeux par nos convictions. À Roubaix, nous avons le projet « Love Maille » qui consiste à faire tricoter des mailles par des femmes en insertion. Les modèles sont dessinés par Jacadi, la laine provient d’une filature française. L’ensemble des bénéfices des produits vendus financent ce projet d’insertion économique, sociale et locale. Notre constat est que, pour bien s’occuper des enfants, il faut que les parents aillent bien. Ce projet allie savoir-faire et impact social ». 

Et les projets essaiment, bien au-delà du fonds de dotation. « Nos marques proposent des produits à destination des enfants qui ont des besoins particuliers. Une d’entre elles a développé des vêtements pour les prématurés. Dans nos crèches, nous avons des assistantes formées à la détection des troubles cognitifs des enfants. Nous développons nos jouets dans une approche ludo-pédagogique ». Le groupe ÏDKIDS a ainsi réussi son pari de fédérer une communauté impliquée pour le développement des enfants. « Notre mission est un chapeau commun. Chacun apporte sa contribution pour rendre service à l’enfant. Cela prend la forme d’un fonds de dotation, de produits spécifiques… Cet ensemble fait que nous arrivons à appréhender le sujet. Nous progressons d’année en année, en toute humilité » ajoute Audrey Prat.

Un engagement autour de l’affichage environnemental

Cette progression se fait également sur d’autres enjeux. Depuis 2019, le groupe est engagé dans l’expérimentation menée autour de l’affichage environnemental. Sous la forme d’une note de A à E, celui-ci permet d’informer les consommateurs sur les impacts environnementaux des produits ou services qu'ils consomment. Porté par le ministère de la Transition écologique, avec l’appui de l’ADEME, il est actuellement expérimenté par 26 entreprises, avant d’être déployé et rendu obligatoire. 120 produits textiles de la collection hiver d’Okaïdi affichent cette nouvelle information. « Aujourd’hui, la difficulté est de faire bouger les lignes, car il faut une équation qualité, prix et engagement environnemental. Nous sommes pionniers dans la démarche de l’affichage environnemental. À ce titre, nous menons des analyses des cycles de vie de nos produits, c’est-à-dire que nous mesurons nos impacts environnementaux à chaque étape, et sur plusieurs critères (eau, climat, biodiversité…). Le fait de nous lancer dans cette démarche pédagogique nous met dans une posture de transparence et nous permet de contribuer à ce bien commun. L’objectif est que l’information soit accessible à tous et simple à mettre en œuvre pour les entreprises, afin qu’elles puissent s’en saisir facilement » explique Audrey Prat. L’entreprise est aussi actrice de la seconde main depuis 2016, via son concept « IdTroc ». Ce service gratuit de dépôt-vente d’articles d’occasion permet aux clients de la marque de déposer des vêtements, du matériel de puériculture ou des livres.

220913 tshirtLe groupe a également la volonté de développer l’économie circulaire, « pour avoir des produits moins impactants et contribuer au progrès local ». ÏDKIDS vient de développer avec le Centre Européen des Textiles Innovants (CETI) un t-shirt contenant 60 % de coton recyclé et 40 % de coton issu de l’agriculture biologique. « C’était un gros challenge que de mettre 60 % de coton recyclé ». Car la marque s’engage aux côtés d’acteurs locaux dans la R&D pour développer des produits innovants. « Nous avons la chance d’avoir des centres d’excellence publics. Le groupe enrichit les savoir-faire industriels régionaux et nationaux et nous aimerions que ces savoir-faire aient une résonnance au niveau européen. Le secteur du textile bouge vite car les acteurs s’engagent sur le sujet » ajoute Pierre Arlaud. Toujours dans cette logique de coopération et de maillage avec les acteurs locaux, le groupe est impliqué au sein de Réseau Alliances depuis plusieurs années. « L’objectif même du réseau, celui de fédérer les entreprises engagées des Hauts-de-France, est extra. Il y a cette dimension locale, et une vraie effervescence ».

 

Et cette effervescence se ressent dans les projets à venir. ÏDKIDS est actuellement sur le chemin de l’entreprise à mission. Le groupe travaille en parallèle avec l’Université de Lille sur une chaire autour de l’impact des business sociaux. Mais si les projets fourmillent et les actions se multiplient, la mission reste unique : celle de répondre aux besoins des enfants. Récemment, en collaboration avec la presse jeunesse, l’entreprise interrogeait les plus jeunes sur le monde de demain : ÏDKIDS anticipe déjà l’avenir par le prisme des tout petits, en les rendant acteurs dès leur plus jeune âge.